L’Equipage

BOIS2Un équipage comprend 11 hommes en moyenne, prenant part à la course à deux voiles, et huit pour la course à une voile ou misaine.
Pour cette dernière, l’équipage peut être réduit à 6 hommes en cas de vent faible.
Cet équipage se décompose en quatre parties:
la barre, les manœuvres d’écoute, les manœuvres de rappel avec les bois dressés et les cordes

 

Les manœuvres d’écoute

ECOUTEA bord de la yole, la polyvalence est de règle. Bien qu’il y ait un homme désigné pour les manœuvres d’écoute, il arrive que le patron ou son adjoint se charge de cette tâche.
Cette opération consiste, par le biais d’un cordage, à orienter la voile, lui donner du mou, ou la tendre au maximum en fonction du vent.
Cette manœuvre est très délicate, quand elle est effectuée au passage d’une «vigie» (bouée ou, drapeau tricolore délimitant le circuit).
A ce moment précis promptitude et force physique sont réclamées.
Un bateau peut perdre son avance initiale sur ses concurrents, et peut même se faire dépasser si les manœuvres d’écoute sont effectuées trop lentement.

Les voiles

Les yoles peuvent comporter une ou deux voiles dont les mâts sont placés respectivement à l’avant et au tiers de l’embarcation.
Une vergue en bambou est placée au travers des mâts et est destinée à soutenir la voile, qui peut atteindre 35 ou 40 mètres carrés quand le vent est faible.
Avec un vent de 25 nœuds, la surface moyenne des voiles est réduite respectivement de 15 et de 22 mètres carrés.

YOLHIST

Le mât de la grande voile est soutenu par deux cordes mobiles que manient deux équipiers en effectuant des manœuvres de rappel, afin d’assurer la stabilité de l’embarcation. Autrefois, avant et pendant la course, les voiles en coton étaient aspergées d’eau afin de les tendre au maximum.
Maintenant la plupart des embarcations possèdent des voiles en nylon.
Avec ce type de matériau, les voiles sont faciles à mâter, sont moins lourdes quand elles sont mouillées et possèdent une meilleure prise au vent.

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